L’étymologie du nom de Salmiech vient du latin Sal ou Sar " étroite colline
Et de l’occitan miech " milieu : butte allongée située entre des collines plus hautes.
Cité dès le IXème, le village s'est développé très tôt pour devenir au XIIème un centre important de tractations commerciales, et au XVIIIème le siège d'une filature de laine. A partir du XIIIème, le château fut occupé par les Seigneurs de Landorre. Ce château (dont seules restent des ruines dans la bouche de Céor) et la chapelle disposaient de 2 niveaux de défense : la première enceinte, que l'on devine encore aujourd'hui, abritait le quartier du "fort", et le château à proprement dit, entouré en grande partie par le Céor. Le château fut détruit à la Révolution et les pierres réemployées. Au lieu-dit Peyrelevade, il existe un vaste chaos granitique aux formes étranges comme cet énorme champignon en équilibre, donnant lieu à moult légendes.
Le territoire communal a la forme d’un plateau vallonné, s’inclinant en pente douce du nord-est (844 m d’altitude) vers le sud-ouest (620 m environ).
Située sur la frange orientale du Ségala, dans le canton de Cassagnes-Bégonhès, à 25 km au sud de Rodez, la commune de Salmiech occupe une superficie de 2 800 ha environ. Elle est traversée par le chemin départemental n°25 qui relie RODEZ à VILLEFRANCHE DE PANAT et au-delà, au St Affricain.
Le bourg est construit dans un site pittoresque : un élargissement de la gorge creusée par le Céor. Le promontoire rocheux, que le torrent entoure presque complètement porte les ruines du château (emplacement aménagé en promenade, pelouse et bancs) et l’ancienne église, très élégante, désaffectée depuis longtemps qui abrite actuellement le Musée du Charroi.
A la sortie, le hameau de Saint Amans possède l’église paroissiale. Dans l’entrée, une inscription sur le linteau du portail ; à l’intérieur, un bénitier de pierre et de nombreux tableaux anciens, une petite chapelle abritant une Vierge Noire en bois et un beau retable en bois sculpté avec statues de St Amans et de St Firmin ainsi qu’une statue en tilleul de saint Eutrope, le guérisseur dans la chapelle latérale.
Le village de Carcenac possède son église avec un clocher de type flamand. A l’intérieur, venant de l’ancien couvent détruit des Cordeliers de Rodez, une très belle Piéta du XVI°, en pierre polychrome, et les statues gothiques de la Vierge et de Saint Louis d’Aquitaine, qui faisaient partie d’un retable représentant la Passion.
Les commerces et services sont bien représentés pour une population municipale de 700 habitants : bureau de poste, école primaire, médecins, pharmacie, infirmières, taxi, centre hébergement pour personnes âgées, service d’aide à domicile, cafés, restaurants, hôtels.
La commune est également étoffée en commerces de proximité : boulangerie pâtisserie, un libre service boucherie traiteur, un tabac, journaux, une coiffeuse.
L’artisanat est essentiellement représenté par les métiers du bâtiment (maçon, électricien, plombier, peintre, menuisier, couvreur) et de la mécanique agricole et automobile.
Certains services sont tout proche (4 km) : gendarmerie, trésor public, service bancaire, dentiste, vétérinaire, pompiers, ambulance.
Salmiech dispose en outre de terrains de jeux, d’une piscine d’été, d’un terrain de tennis et d’un centre équestre. Le village est traversé par des sentiers de randonnées. La proximité de la forêt domaniale du LAGAST en fait un lieu idéal pour la promenade.
Salmiech est riche de son histoire, de ses curiosités, de ses activités.
Histoire locale
Une plaque au nom de BRENGUIER DE LANDORRE (en français BERANGER DE LANDORRE) est apposée sur la place de Salmiech. Cette plaque veut porter témoignage que l’un des ecclésiastiques les plus brillants du Moyen Age est né au château de Salmiech. Voici la biographie de ce noble baron qui accéda aux plus hautes dignités.
Cliquer ici pour voir la biographie de Brenguier De Landorre